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       L'année 1935 et les années 1930 en général marquent le développement des expériences de pensée comme le paradoxe EPR réalisé par Albert Einstein, Boris Podolsky, et Nathan Rosen ou le fameux paradoxe du chat de Schrödinger, imaginé par l'éminent Erwin Schrödinger. Cette décennie correspond aussi à la période de maturité opératoire de la nouvelle mécanique. Le paradoxe du chat s'inscrit totalement dans son temps puisqu'il pointe une difficulté structurelle de la mécanique quantique ; il consiste à imaginer un chat enfermé dans une boîte avec un dispositif mortel qui se déclenche aléatoirement.

       Ainsi, selon les lois du monde macroscopique, il y a deux possibilités : le félin est soit mort, soit vivant. Cependant, selon la théorie quantique, il est à la fois mort et vivant. Alors, que penser ? En effet, deux camps s'opposent en ce qui concerne les interprétations possibles de la mécanique quantique. Tout d'abord, l'école de Copenhague qui possède le mot d'ordre quant à toutes les notions physiques, et qui pense que la mécanique quantique n'est qu'abstraite et n'est que formules mathématiques. Il y a ensuite le camp de certains physiciens dont Schrödinger faisait partie qui cherchait à réfuter cette idée en proposant une interprétation différente de la physique quantique à travers les expériences de pensée.

         En quoi Schrödinger a-t-il tenté de démontrer l'absurdité de la physique quantique dans le monde macroscopique ? C'est grâce à cette interrogation que nous allons décrire et analyser l'expérience du physicien autrichien en évoquant d'abord le scientifique qui a imaginé cette expérience, Erwin Schrödinger ; avant de s'intéresser plus en détail à ce raisonnement. Finalement, nous étudierons les conséquences de cette expérience.

INTRODUCTION

© 2016. Fièrement créé par Katharina Blum et Lou-Aimé Watel.

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